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Alger et Paris derrière l'assassinat ciblé d’Ali Mecili

Les faits remontent au 7 avril 1987. Ali Mécili, avait 47 ans quand il a été exécuté de trois balles dans le hall de son immeuble, boulevard Saint-Michel. Devenu avocat au barreau de Paris, ce personnage gênant pour le pouvoir algérien avait un rôle charnière au sein de l'opposition.

Abattu sous des balles algériennes pour avoir aimé l’Algérie, l’avocat kabyle Ali Mécili risque d’être trahi par la justice française. La famille a toujours soupçonné Alger et ses services d'être derrière ce «crime d'État». Deux mois après l'assassinat de Mécili, la Brigade criminelle avait interpellé à Paris un suspect, Abdelmalek A. L’assassin présumé arrêté et placé en garde à vue deux mois après et a été expulsé en urgence absolue vers l’Algérie, sous l'ordre de l'autorité française de l'époque, pour continuer de vivre le plus normalement du monde, Au lieu de le garder et le juger et qui finira sa vie derrière les barreaux.

Il y a presque trente ans, jour pour jour, l’avocat Ali Mécili était tombé dans un guet-apens à Paris sur ordre des services secrets algériens. Sa famille ces ami (es), ces compagnes de luttes chaque le année ils se sont donné un rendez au cimetière père lachaise a Paris pour lui rendre hommage, après la prise de parole, la minute de silence, les discours audibles enregistrés d’Ali Mecili ont été diffusés et écoutés attentivement pas l’assistance. Tout le monde était ému à l’écoute de la voix de Mecili, chacun avait a une fleur a la main la dépose sur la tombe du défunt.

Cette année, la veuve de Hocine Ait Ahmed était présente à côté de la veuve Mécilli pour la réconforter et l'encourager, comme le faisait son mari de son vivant, le compagnon et bras droit d'Ali Mecilli. Nous avons croisé des anciens militants démocrates du FFS pour ainsi dire tous Kabyles. Malgré le mauvais temps, ils sont tous venus pour se recueillir sur la tombe du défunt Ali-andré et font tout pour que l'affaire ne soit pas enterrée. Quoiqu'il en soit, malgré un engagement des proches d'Ali Mécili, notamment celui d'Annie Mécili, la cause n'avance guère ils attends tous que la justice soit faite.

Ali Mecili écrivait : « J’aurais pu mourir hier sous les balles des soldats de la colonisation, je meurs aujourd’hui sous les balles algérienne dans un pays que l’ironie de l’histoire a voulu que je connaisse après avoir combattu les armes à la main. Je meurs sous les balles algériennes pour avoir aimé l’Algérie.»

Mokrane NEDDAF (kabyle.com)

Tag(s) : #POLITIQUE
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