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Le comédien Mohand Ou-Idir Bouaraba s’est éteint avant-hier à l’âge de 68 ans

L’artiste comédien, Mohand Ou-Idir Bouaraba, est décédé dans la matinée d’avant-hier, à Alger, à l’âge de 68 ans.

Le décès de cet éminent artiste, plus connu sous le nom de «Da Belaïd», est survenu suite à une longue maladie. L’acteur s’était fait connaitre du grand public, à travers son rôle dans le feuilleton télévisé «La maison de Da Meziane». Également dans plusieurs productions, réalisées depuis 2007, par la chaine 04 de télévision d’expression amazighe. Mohand Ou-Idir Bouaraba est né le 22 Janvier 1947 à Sidi Yahia, dans la wilaya de Béjaïa. Durant son enfance, il a fréquenté l’école coranique, puis l’école française jusqu’à la classe de fin d’études. Durant la guerre de libération nationale en 1958, son village natal «Sidi Yahia», avait subi une destruction totale de la part des forces coloniales. Une situation qui l’avait contraint, lui et sa famille, à quitter Béjaïa pour rallier Alger. À l’indépendance, le jeune Mohand Ou-Idir exerça plusieurs activités afin d’aider sa famille et subvenir à ses besoins. Il rejoindra la radio nationale en 1965, dont laquelle il faisant partie de l’équipe animant l’émission «Les enfants du paradis», en collaboration avec l’animateur Bali Abdelmadjid. À la radio nationale, il avait mis en évidence son empreinte artistique et ses grandes qualités d’animateur. C’est ce qui avait amené différents organisateurs à lui octroyer de multiples rôles dans des pièces théâtrales jouées à la radio nationale. Parmi ces pièces théâtrales, il y a entre autres, celle de «Don Quichotte», adaptée à l’œuvre de Cervantès, par Mohamed Ounis. En 1966, il parut pour la première fois, à la télévision nationale, aux côtés d’éminents comédiens, entre autres, Mohamed Hilmi, Saïd Hilmi et Mohamed Abdoune. En 2000, il avait participé dans des films, réalisés par Moussa Haddad et Djamila Aras, qui sont respectivement, «Douar El Chaouia» et «Binatna Lâamar». En 2007, avec le lancement de la chaine de télévision d’expression amazighe, et dans des différents rôles joués dans des productions réalisées par cette dernière, le nom de cet artiste fut connu du grand public et de toute une génération. Ceci, à tel point qu’il est devenu familier de toutes les familles algériennes, surtout durant les Ramadhans, à travers le feuilleton télévisé «La maison de Da Meziane». Par ailleurs, un hommage avait été rendu à Mohand Ou-Idir Bouaraba, en 2013, par la ville d’Akbou (Béjaïa), en organisant un festival dans sa 09e édition, complètement dédié à cet éminent artiste.

Rachid B ( source; la depeche de kabyle)

Tag(s) : #CULTURE
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