En marge du concert qu’il a donné à l’Opéra d’Alger avant-hier, Lounis Aït Menguellet revient dans cet entretien sur ses 50 ans de carrière, ses projets et d’autres sujets.
La Dépêche de Kabylie : Il s’agit de votre première prestation à l’Opéra d’Alger. Quel est votre sentiment ?
Avez-vous des projets pour 2018 ?
Pas pour le moment, j’attends pour voir. Pour l’instant, je suis occupé avec le programme tracé à l’occasion de mes 50 ans de carrière. C’est d’ailleurs dans ce cadre que s’est inscrit ce spectacle. On a commencé la célébration en janvier dernier, c’était intense. L’année touche à sa fin, on verra ce que nous réservera la prochaine.
Il y a eu récemment une polémique déclenchée autour de tamazight. Que pourriez-vous dire à ce propos, notamment à tous ces jeunes qui manifestent ces derniers jours en Kabylie ?
Il n’y a aucun intérêt à ce que la Kabylie soit ainsi perturbée. Mon message est clair, j’appelle à l’apaisement. Notre langue maternelle aujourd’hui ne peut être soumise à un vote au Parlement, c’est un non sens. Elle est officielle est de ce fait, elle doit être promue. Il faut qu’il y ait cette promotion mais cela ne devrait pas passer par la concertation ou le vote, on a dépassé ce stade. C’est une obligation, cela va de soi. Le langue amazighe doit être promue sans polémique et sans violence. C’est mon sentiment, tamzight thella wa attili.
Le Président des états-Unis, M. Trump, vient de reconnaître Jérusalem capital d’Israël. Votre avis ?
Trump est un fou ! C’est inacceptable. Je suis contre cette décision, je prône l’apaisement et ce que Trump essaye d’imposer ne va pas dans ce sens.
Propos recueillis par Kamela Haddoum( Source la dépêche de Kabylie)