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Environ une quarantaine d’Algériens qui s’apprêtaient à rejoindre illégalement l’Europe via la Libye sont séquestrés dans ce pays depuis près de deux mois.

Oualid Tabti, un jeune de 26 ans de Blida, en fait partie. Son oncle maternel témoigne : «Mon neveu a quitté Blida en compagnie de ses amis de la même ville la 2e semaine du mois de Ramadhan. Il nous a rassuré que sa destination était Oran pour un travail.

Et ce n’est que quelque temps après qu’on a su qu’il a été en Tunisie, puis en Libye pour un projet d’émigration illégale vers l’Europe.»

Le 26 juin dernier, la famille de Oualid a enfin pu entrer en contact avec la représentation diplomatique algérienne à Tunis pour avoir des nouvelles de son fils (il n’y a pas d’ambassade d’Algérie en Libye). «A chaque fois, c’est la même réponse : ”On va vous rappeler pour vous rassurer et vous fournir les détails nécessaires.

” Mais à ce jour, on n’a rien reçu de leur part. Même chose aux commissariats de police, leurs promesses durent dans le temps, et ce, au moment où on ne cesse de s’inquiéter pour notre fils et tous les harraga qui sont séquestrés en Libye», insiste notre interlocuteur. «Mais qu’est-ce qu’ils attendent pour les refouler vers leur pays. Pourquoi le silence inquiétant de nos autorités ?» s’interroge-t-il l’air inquiet.

Par:  M. Benzerga ( Source El-watan)

Tag(s) : #Harraga
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